Le sommeil polyphasique : bonne ou mauvaise idée ?

Entre le froid, le manque de soleil et les journées interminables, la fatigue se fait sentir ! Est-il possible de maximiser l’effet réparateur d’une bonne nuit de sommeil ? Chez Glowria on s’est penchés sur la dernière innovation anti-fatigue : le sommeil polyphasique. Alors, bonne ou mauvaise idée ?

Le sommeil polyphasique, c’est quoi ? 

Le terme désigne tout simplement le fait de séquencer son temps de sommeil. En effet, la majorité des personnes se couchent le soir et dorment entre 7 et 8 heures jusqu’au petit matin. Le principe de cette méthode consiste à répartir ses heures de sommeil tout au long de la journée. Il existe plusieurs « régimes » de sommeil polyphasique alternant entre des nuits entre 1h30 à 6h et des siestes de 30 minutes.

Repos et productivité

L’un des principaux bienfaits du sommeil polyphasique et de pouvoir optimiser ses journées en réduisant son temps de sommeil principal et en complétant avec des petites siestes tout au long de la journée histoire de recharger les batteries. 

En effet, en une nuit de 8 heures, un dormeur moyen aura environ 40 % de sommeil profond et réparateur et 60 % de sommeil léger. Si la durée de sommeil est réduite, le pourcentage de sommeil profond est davantage conservé car atteint plus rapidement. En multipliant ces petites siestes, le taux de sommeil profond donc réparateur peut atteindre jusqu’à 70%, un vrai bonus !

L’idée c’est d’avoir un sommeil réparateur en dormant moins longtemps et donc de gagner plus de temps dans la journée.

Les inconvénients du sommeil polyphasique

Il n’est malheureusement pas possible de mettre en place cette technique pour la plupart des gens. Si vous n’avez pas la possibilité de pouvoir combiner vos emplois du temps en fonction de vos créneaux de repos, vous ne pourrez pas mettre en place le sommeil polyphasique. Ces phases de repos séquencée peuvent également avoir un impact sur la vie sociale puisque vous vivrez potentiellement décalé de la majorité, c’est pourquoi il est plus commun chez les travailleurs de nuits. 

Si vous êtes néanmoins tentée par l’expérience, n’oubliez pas qu’il est nécessaire de consulter un professionnel de santé avant de mettre en place le sommeil polyphasique.

Article rédigé par Léa Dupuis

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